top of page
  • Photo du rédacteur UAV

Stationnement : Vaucresson a décidé d’enterrer le problème

Publié le 26 mars 2017.



Voici les observations que nous avons adressées par mail au Commissaire enquêteur (enquete-publique-centre-ville@mairie-vaucresson.fr ) pour l’enquête publique qui se termine le 28 mars à 17h30 précises.

L’UAV vous autorise à copier tout ou partie de ces observations pour adresser vos propres observations au Commissaire enquêteur. Plus il y a d’observations, plus le commissaie enquêteur en tiendra compte

Monsieur le Commissaire enquêteur,

L’UAV, Union des Amis de Vaucresson, a été créée en 1966. Sa mission principale consiste à préserver le cadre de vie de Vaucresson.

Nous constatons depuis plusieurs mois que le projet de Vaucresson ne consiste plus qu’à construire un projet immobilier « Cœur de ville », et ce, au détriment des commerces et des Vaucressonnais qui y vivent.

Le projet « cœur de ville » tel qu’il a été adopté par le Conseil municipal trouve sa source dans l’obsession de l’équipe dirigeante de vouloir doter la ville d’un parking souterrain de plusieurs niveaux en lieu et place du parking actuel, certes moche tel quel, mais INDISPENSABLE à la vie quotidienne des Vaucressonnais et à l’activité des commerçants, des associations et des professionnels qui exercent en centre-ville.

Fermer le parking du centre ville, sans solution alternative, conduit à vouloir supprimer l’accès aux commerces de la zone sur une période tellement longue qu’elle ne leur permettra pas de survivre aux difficultés économiques.

Ce projet nous éloigne beaucoup du caractère village de Vaucresson auquel nous tenons et qui reste paradoxalement le leitmotiv de la communication de la ville. Nous pensons que la ville fait fausse route, et qu’il serait plus judicieux, et moins couteux de réaménager tout ou partie du parking actuel, de vendre le reste des parcelles à un promoteur, et de creuser un parking sous le « jardin » de la Montgolfière dans un sous-sol meuble qui ne posera pas les mêmes problèmes techniques que celui du projet Cœur de Ville.

La ville de Vaucresson est structurellement en déficit de places de stationnement. Un parking public souterrain en lieu et place du parking de surface actuel n’est pas LA solution aux problèmes de stationnement de la ville.

L’équipe municipale est devenue autophobe, elle applique mesures sur mesures pour pénaliser les automobilistes, et les commerçants, et ce, sans vraie concertation (la concertation n’ayant rien à voir ni avec l’information, ni avec le principe d’enquête publique ; la concertation c’est un échange dans lequel chacun vient avec ses idées pour construire une idée dominante).

La verbalisation à outrance est la seule solution trouvée par la ville. Elle met en danger la vie des commerces du centre-ville déjà depuis plusieurs mois, sans aucun respect des délais qu’elle a annoncés. Il est illusoire de croire que la durée estimée des travaux de Cœur de Ville va pouvoir être respectée : la ville ne dispose pas des compétences intellectuelles pour juger de la pertinence des études techniques qui lui sont présentées par le promoteur.

Enterrer les véhicules sous les logements de leurs propriétaires, donc dans un emplacement de durée illimitée, au profit d’espaces piétonniers est bien évidemment une excellente idée. Mais enterrer les places destinées à la vie économique de la ville n’est rentable ni pour les habitants, ni pour la ville, ni pour le commerce.

La ville devra accompagner la fermeture du parking du centre-ville d’une modernisation de la communication de TOUS ses parkings, en indiquant les places qui y sont disponibles afin d’éviter aux automobilistes de faire 3 ou 4 tours de pâtés de maison pour trouver une place. La recherche de place de parking créant des nuisances : pollution bruit, augmentation de la circulation.

Vaucresson cache ses parkings et ne cherche pas à optimiser les emplacements qui seraient disponibles dans la ville pour pallier le manque structurel : accéder au parking de Beauvilliers n’est aisé que pour ceux qui le connaissent, il en est de même pour le parking de la gare, et le parking de la mairie n’est indiqué ni sur les cartes, ni dans la ville.

La politique de tarification du parking de la gare ne permet pas  de pouvoir orienter les Vaucressonnais sur cet espace de stationnement qui est surchargé en semaine, parce qu’utilisé par des pendulaires qui viennent de l’ouest du 92 et qui s’en servent comme parking-relais. La gare de Vaucresson étant la 1ere qu’ils trouvent sur leur route pour leur permettre de rejoindre la Défense ou Paris en un minimum de temps.

Avant de fermer une aire de stationnement public en centre-ville, il serait souhaitable de construire pour faire face avec un minimum de désagrément au déficit structurel de places de stationnement, de nouvelles aires de stationnement à la périphérie du centre. Nous suggérons de doubler la surface du parking de la mairie en construisant à moindre coût une dalle végétalisée au niveau de la rue des Jardins. La ville pourrait aussi négocier avec La Poste la mise à disposition de son espace de stationnement rendu disponible depuis que le maire a autorisé la fermeture du bureau de Poste.

La fermeture du parking du centre-ville va entraîner des modifications d’accès aux rues Jean Salmon Legagneur et de La Folie les jours de marché. Il serait plus simple de transférer le marché sur le parking de la croix blanche le site valorisant davantage le caractère convivial et villageois de Vaucresson, permettait d’installer des forains volants jusqu’au cinéma, ou derrière la bibliothèque. La circulation de la rue de la Folie et de la rue Jean Salmon Legagneur ne serait dans ce cas pas affectée par les travaux de Cœur de ville, ni des futurs bâtiments concernés par l’OAP du centre ville.

La pénurie de stationnement en centre-ville va par ailleurs avoir des répercussions sur le prix de l’immobilier puisque posséder un logement avec parking représentera un véritable luxe.

Enfin, nous souhaitons mettre en cause les conditions de publicité de cette enquête publique, dont le délai d’affichage avant le début de l’enquête a été inférieur aux 15 jours réglementaires (article R.141-5 du Code de Voirie Routière).

Nous vous remercions, Monsieur le Commissaire enquêteur pour l’attention que vous porterez à notre courrier.

0 commentaire
bottom of page